SEMPER AUGUSTUS d'Olivier BLEYS

Pays-Bas...

XVIIème siècle...

Le monde de la tulipe et son négoce ...

Avant tout, j'ai envie de vous montrer les 2 belles couvertures du roman:

Haarlem, années 1630. Cornelis Van Deruick, un marchand de tissus veuf et sans le sou, décide de quitter la Hollande pour chercher fortune en Amérique. Il laisse ses quatre enfants à la garde de l'aîné, Wilhem, et leur assure la protection de Paulus van Bereysten, haut personnage de la ville, négociant en fleurs puissant et redouté.
La Hollande est alors la proie d'une étrange folie : la passion des tulipes. Les variétés rares atteignent des prix extravagants et font l'objet de spéculations intenses, au point d'inquiéter les autorités. Des fortunes se font et se défont en quelques heures sur ce marché volatil où un seul bulbe de Semper Augustus – une tulipe légendaire à l'éclat sans pareil – vaut autant qu'un palais. Livrés à eux-mêmes, les enfants Deruick vont affronter un monde cynique et implacable...

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Si vous aimez les romans avec un fond historique et social, alors allez-y, ce livre vous plaira. C'est un véritable tableau haut en couleurs qui vous embarque au coeur du XVII ème siècle, à Haarlem (Hollande); Olivier Bleys décrit avec minutie et dans une langue riche et ciselée, une famille victime d'une société cupide et secouée par la montée du capitalisme.

Cela en fait une histoire très agréable à lire, avec un sujet intéressant et méconnu (la tulipomania), des personnages racés, des rebondissements et une belle analyse des rapports humains. 

Allez, je vous dévoile le mystère qui entoure le titre de ce roman: SEMPER AUGUSTUS.........C'est le nom donné à un bulbe de tulipe rare, au prix très élevé! Et qui va donner lieu à des convoitises et des spéculations en tous genres!

Un aperçu de la langue? Voici un extrait:

Tandis que Wilhem s'affairait chez les tulipiers, Harriet et Petra gardaient la maison, suivant la consigne de l'aîné qui n'aimait pas voir ses soeurs divaguer dans les rues. La plus âgée lisait, la plus jeune triait une collection de fleurs qu'elle avait cueillies et séchées dans un livre. C'était des travaux sans joie qui leur tiraient de grands bâillements. Pour un peu, elles auraient envié les allées et venues de Frida trottant du puits au foyer, de la cuisine au galetas, par le moyen d'escaliers tournants où claquaient ses sabots. "Ah, la bonne fille! soupirait Petra. Que n'avons-nous aussi des choses à faire! Curer le chaudron, astiquer la cloche...nous rendre utiles! -Tu parlais tantôt d'accrocher un mari. - Voilà un ouvrage, ma chère soeur, qu'on n'achève pas dans la journée. Mais j'y travaille, sais-tu? Je peux même te confier un secret: tandis que nous parlons, un jeune homme dort dans cette ville qui m'est promis; avant qu'il soit l'hiver, je recevrai de lui la couronne de fiancée."

(Editions Gallimard - 2007 - 335 p.)

Comments

[cecilafait]

ça fait un petit moment déjà que je l'aie lu mais là, de revoir la couverture hum, un bon souvenir, j'avais adoré

[Laurence]

En effet, ce roman historique est un vrai régal... Je l'ai lu quasi d'une traite tout en espérant qu'il ne finisse pas.

De la lecture plaisir à chaque ligne et qui nous instruit en prime....

Allez-y? je dirais même plus : Allez-y