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La "Souppes" aux livres
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20 décembre 2012

LE JOURNAL DE YAEL KOPPMAN de Marianne Rubinstein

 

journal de yael K

Résumé de l'éditeur:

Si Yaël Koppman n’avait pas croisé, à la faveur de ses travaux universitaires, la figure de John Maynard Keynes, sa vie serait probablement restée celle qu’avec un brin de complaisance et beaucoup de dérision elle dépeint dans son journal intime : la vie d’une trentenaire désœuvrée, cultivant une relation conflictuelle avec sa mère, vivant en colocation avec son meilleur ami, collectionnant les hommes et s’en remettant en général à sa brillante cousine, Clara, éditrice de son métier.
Quand cette dernière lui suggère de se désennuyer en écrivant de la Chick Lit, de la littérature de poulette – genre qui lui conviendrait parfaitement, glisse la perfide –, Yaël est piquée au vif : elle écrira, oui, mais sur la filleule de Keynes, son économiste préféré, qui était aussi la nièce de Virginia Woolf, son écrivain préféré. Bien consciente que la figure d’Angelica Garnett, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, lui tend un étrange miroir, elle se lance à corps perdu dans des recherches sur cette petite fille qui a grandi solitaire parmi les grandes figures de Bloomsbury, qui a vécu bien malgré elle la vie quasi communautaire de ces fantasques intellectuels des années vingt et assisté à leurs expériences sexuelles.
À travers la vie d’Angelica, c’est bientôt la sienne propre que contemple Yaël, celle de ces enfants des années soixante-dix curieusement frustrés que leurs parents n’aient pas renoncé à leurs utopies. Le constat est acide et sans illusion. Le Journal de Yaël Koppman devient alors, sous couvert d’un aimable récit autobiographique, le roman au vitriol d’une génération qui, si l’on en croit l’exemple de Yaël, finira par trouver son équilibre.

♦♦♦♦♦♦

Un savant dosage de légèreté, d'humour, de réflexion et d'intelligence font de ce texte un roman très réussi, vraiment! On se prend d'intérêt pour la petite communauté de Bloomsbury qui gravitait autour de Virginia Woolf, (cercle d'intellectuels et d'artistes londoniens du début du 20ème siècle)  mais également pour la vie mouvementée de Yaël Koppman, héroïne ô combien attachante avec ses fêlures et ses doutes . Et j'ai apprécié la construction du récit avec l'alternance des deux histoires ... C'est vif, on ne s'y ennuie pas!

 

 (Editions Sabine Wespieser - août 2007 - 217 p.)

 

Je vous souhaite de douces fêtes et vous retrouve en 2013!

 

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Commentaires
E
A toi aussi, Claire, belle nouvelle année, livresques sûrement, mais pas que ...<br /> <br /> et merci d'avoir partagé tes lectures, si diverses, tout au long de celle-ci.<br /> <br /> Moune
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